Qu’il est difficile, le destin des femmes palestiniennes… Cloîtrées (confinées ?!) dans leurs maisons, dans leurs familles, dans un rôle, obligées d’obéir, de subir, de contenir…
Isra a 17 ans en 1990, elle vit en Palestine et rêve de faire des études, de choisir sa vie, de ne pas être comme sa mère. Forcée de se marier, elle a la « chance » de pouvoir plus ou moins choisir son époux et acceptera la demande d’un homme vivant aux Etats-Unis, pays de la liberté, pays où tout est possible, croit-elle…
Deya a 18 ans en 2008, elle vit à Brooklyn, et au fond d’elle bout une colère et une révolte ancestrales qui exploseront quand ses parents chercheront à la marier…
Mais quel livre ! Mais quelle histoire ! Mais quelle écriture ! Ce premier roman d’une auteure américano-palestinienne va vous mettre sérieusement en colère et vous plonger le nez dans ces choses que l’on ne sait pas ou que l’on tait. Oui ce livre est dur, oui cette histoire est difficile, oui la vie est souvent une chienne, mais parfois, parfois… Une lueur d’espoir peut apparaitre là où on ne l’attend pas, ou plus…
Un TRES beau roman à découvrir sans tarder…
LE SILENCE D’ISRA, ETAF RUM, EDITIONS DE L’OBSERVATOIRE, 22 €