Est-ce qu’une île continue à en être une quand elle est reliée à la terre ferme par un pont ?
On a du mal à imaginer tous les bouleversements que cette installation technique engendrerait… Beaucoup plus de voitures donc plus de nuisances, mais du coup plus de touristes, donc moins d’authenticité, mais aussi plus d’activité, mais forcément plus saisonnière… Certains perdraient leur boulot, d’autres gagneraient plus d’argent…
Des « pour » et des « contre » qui vont chambouler la vie des îliens, les pousser à s’engueuler, se battre parfois, en tout cas les amener à réfléchir en profondeur à leurs vies et les aspirations.
On rit dans ce beau roman, on s’émeut, on s’inquiète, on espère, on apprend, on aime, et on découvre la vie d’une île en suivant les pas hésitants de Léni qu’on a bien du mal à abandonner à la fin du livre.
En tous cas, tant qu’il reste des auteurs comme Martin Dumont, notre plaisir de lire est assuré…
(Les Avrils, c’est une nouvelle maison d’édition qui s’intéresse de très près à la littérature française et pour l’instant, ce que nous avons lu nous plait beaucoup beaucoup…)
TANT QU’IL RESTE DES ILES, MARTIN DUMONT, LES AVRILS, 18 €